40 ans d’accompagnement ! | Coopérative funéraire de l'Outaouais

40 ans d’accompagnement !

Le premier président de la Coopérative funéraire de l’Outaouais (CFO), M. Ernest Taschereau, a écrit dans un bulletin : « Vous savez tous que notre objectif est de 2,000 membres ; but difficile à atteindre diront certains ; non, pas si chacun se donne le moindrement de peine.

« Ainsi donc, pourquoi chacun de nos membres ne se donnerait-il pas comme objectif au cours de la semaine qui vient, de contacter soit un parent, soit un ami, soit un voisin et de lui parler de notre coopérative, de ses buts, de la nécessité de son existence (…)

« Pourquoi ne pas en profiter et ainsi donc donner à votre coopérative le coup de pouce qui pourrait lui être si profitable (…) Vous savez que le plus tôt nous aurons atteint nos 2,000 membres, le plus tôt nous pourrons entrer en opération et être au service de cette belle famille que seront les sociétaires de notre coopérative. »

Quarante ans plus tard, l’actuel président du conseil d’administration, M. Dan Gay, peut dire fièrement que la CFO compte près de 24 000 membres, est demeurée fidèle à sa mission, n’a pas renié ses valeurs et compte sur une équipe de professionnels déterminés à pousser l’organisation vers les plus hauts sommets… pour le bien de ses membres-copropriétaires.

La Coopérative funéraire de l’Outaouais, dit-il, « c’est 40 ans d’existence. 40 ans de leadership, 40 ans de réussites, 40 ans d’accompagnement de ses membres et 40 ans de services à la communauté. C’est énorme. »

Comme vous pouvez le constater à la lecture de l’historique publié ci-après, la CFO a parcouru beaucoup de chemin depuis sa fondation et est devenue le joueur le plus important dans le marché de l’Outaouais avec ses six succursales à Gatineau, Thurso et Saint-André-Avellin.

« Ce dont je suis très fier, souligne M. Gay, c’est que l’accompagnement que nous offrons est complet, professionnel et se situe à tous les niveaux. Pour une personne endeuillée, un accompagnement peut être de lui prendre la main au bon moment autant que de l’aider à remplir un document légal. »

Et la directrice générale, Mme Guylaine Beaulieu, d’ajouter : « Dans notre accompagnement, nous voulons respecter les différentes croyances ; c’est pourquoi depuis une dizaine d’années on est beaucoup dans les funérailles personnalisées.

Nous croyons important que la famille participe à l’organisation du rituel, des funérailles. »

Aujourd’hui, tout va vite, les gens sont pressés et « certaines personnes voudraient évacuer rapidement la douleur de perdre un être cher. Nous savons d’expérience qu’il est important de souligner la vie des personnes décédées et que ça peut être enrichissant de vivre des expériences douloureuses parce que ça nous permet de vivre notre deuil », mentionne Mme Beaulieu.

Peu importe le rituel, il est « important de le conserver car c’est intimement lié au deuil et le processus est enclenché dès le décès de la personne », enchaîne la directrice générale en ajoutant : « Un jour, tard le soir, j’ai vu une jeune femme au columbarium qui observait une photo depuis une dizaine de minutes. Elle pleurait son père, mort depuis peu. J’ai tellement de peine, j’aimerais l’avoir vu une dernière fois, m’a-t-elle dit. »

Elle étudiait à l’extérieur de la région et la nouvelle conjointe de son père ayant décidé pas de ne pas faire d’exposition et de procéder à une incinération rapide, elle n’a pas pu le voir une dernière fois.

« C’est là que j’ai compris l’impact que cela avait quand il n’y a pas de rituel. Pour nous, comment les gens traitent la mort aujourd’hui, c’est un défi de société », a dit Mme Beaulieu.

Pour elle, une coopérative a un rôle à jouer en termes d’éducation. « N’oublions pas qui ces gens ont été pour nous, dans notre vie et dans notre communauté. Ces gens méritent d’avoir une célébration de vie pour faire la lumière sur leur parcours et il ne faudrait pas que le temps nous limite, cela dit en tout respect de valeurs et des croyances de chacun. »

Une autre fierté du président du conseil d’administration, c’est la croissance, le savoir-faire et le savoir-être de la CFO. « J’ai été en affaires, je comprends donc la dynamique et l’importance de la profitabilité dans les entreprises privées, ce que je respecte. Nous, il faut assurer notre pérennité, ce qui représente une grande différence car quand une personne se présente chez nous pour devenir membre, il n’y a pas de boss ou d’actionnaire qui veut voir après l’exercice des funéraires un pourcentage de profitabilité…

« Chez nous, quand la personne se présente, nous avons un seul objectif, c’est de lui offrir des services personnalisés, à la hauteur de ses besoins ; il n’y a aucune motivation de mettre de la pression, ni dans l’inventaire des produits, ni dans la qualité des produits qu’on peut lui offrir.

« Toujours fidèles à notre mission, quand la personne vient ici, on l’écoute et on lui offre ce dont elle a besoin ; une formule qui continue de faire ses preuves quarante ans plus tard », affirme M. Gay dont le père, Camille, a fait partie de l’équipe de fondateurs de la Coopérative funéraire de l’Outaouais.

En conclusion, M. Gay a salué ses collègues du conseil d’administration : « Ce sont tous des bénévoles, issus de notre communauté, qui ont des expertises et une expérience variées, élus démocratiquement à l’assemblée générale annuelle. Leur motivation est de faire en sorte que la CFO continue de bien servir ses membres et la communauté. »

Pour sa part, la directrice générale a renchéri en disant : « Nous pouvons compter sur une belle équipe d’employés, professionnels et motivés, qui mettent tout en œuvre pour que les familles endeuillées vivent une expérience la moins douloureuse possible. »

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