Le don de vie - Chroniques | Coopérative funéraire de l'Outaouais

Le don de vie

Au Québec, la vie de près de 800 personnes est suspendue à un coup de fil. 800 personnes qui risquent de mourir, faute de trouver le cœur, les poumons, le foie ou le rein compatible avec leur organisme. Comment vit-on cette attente ? Attente d'autant plus difficile que la vie des uns est suspendue à la mort des autres. Un décès violent sur la route ou ailleurs et la course contre la montre commence.

Comment, d'un côté, aborder la question avec les familles, comment, de l'autre, accepter ou refuser de donner une partie du corps de celui qu'on vient de perdre ? Comment s'organisent ensuite le prélèvement, le choix du bénéficiaire puis la transplantation ?

À l'autre bout de la chaîne, environ 500 personnes bénéficient d'une greffe chaque année. Pour tout le Québec, Transplant Québec est l'organisme intermédiaire entre donneurs et receveurs d'organes vitaux : cœur, poumon, foie, pancréas, etc.

Tous les jours, dans les hôpitaux du pays, des patients et leurs proches attendent la bonne nouvelle : un simple coup de fil pour leur apprendre que l'on a trouvé un donneur. La greffe d'organes et de tissus est aujourd'hui une réalité qui est en train de s'inscrire dans la routine des hôpitaux.

La décision de devenir un donneur est très personnelle, voire intime. Il est très important d'en discuter avec vos proches et de leur demander leur avis. L'âge et l'état de santé du donneur ne sont pas aussi importants que l'état de santé des organes et des tissus. Beaucoup de personnes mènent une vie plus saine et plus sereine grâce aux dons d'organes ou de tissus. Mais en fait, des centaines de personnes attendent encore.

À vous de décider, de signer une carte, d'en avertir vos proches et votre médecin pour que votre volonté soit prise en compte.

Commentaires (0)

Écrivez un commentaire

Veuillez cocher pour indiquer que vous n'êtes pas un robot.
Cette vérification permet d'éviter les courriels indésirables.